vendredi 28 novembre 2014

Rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale par Charles Darwin

Aujourd'hui je donne dans la littérature, et je partage un lien sur lequel je suis tombé par hasard sur twitter (merci @GallicaBnF), avec rien de moins que Charles Darwin et son traité sur le rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale.

Un traité très intéressant à lire pour les passionnés donc, et qui nous montre que l’intérêt pour les vers de terre ne date pas d'hier. Bon je ne veux pas spoiler la fin de cet ouvrage palpitant, mais on y apprend entre autre que les vers de terre jouent un rôle dans l'enfouissement des monuments anciens, et donc dans la préservation des restes d'anciens bâtiments.

Alors Indy, merci qui ?









lundi 24 novembre 2014

Changement du tapis d'humidification

Ce qui devait finir par arriver est arrivé. Les carottes sont cuites. La goutte a fait déborder le vase. Les Athéniens s’atteignirent en quelque sorte. Bon ok ça n'a rien à voir, mais j'avais envie de caser cette expression...

Les vers à force de grignotage ont réduit le tapis d’humidification en lambeaux, il est grand temps de le changer. Je ne l'ai pas jeté car à vrai dire, en plus de le grignoter, de nombreux vers y ont élu domicile. je l'ai donc réduit en petits morceaux que j'ai mélés aux déchets en cours de compostage, et j'espère qu'ils finiront par manger totalement tous ces morceaux.

Pour le remplacer, j'ai choisi de recycler un vieux t-shirt blanc :



Il n'est déjà plus tout à fait blanc, à peine posé il a commencé à se colorer en marron par le dessous, et de nombreux petits insectes (des acariens ?) se sont installés sur le dessus. L'avantage du blanc, c'est que ça permet de se rendre mieux compte de la dégradation progressive, avec l'apparition de tâches, de moisissures, d'insectes... Et comme la maille est très serrée, aucun ver de terre ne s'y installe pour le moment. Je vais surveiller ça.

mercredi 19 novembre 2014

Bilan après 2 mois

Cela fait maintenant 2 mois que les vers de terre sont arrivés à la maison. Il est l'heure de faire un premier bilan sur le démarrage du lombricomposteur.

D'abord, je n'ai pas repris de photos, mais le lombrithé est maintenant plus abondant qu'au départ ! J'ai récolté pas loin d'une demi bouteille, soit pratiquement 75cl, depuis la première récolte. Je laisse le robinet en permanence ouvert, ce qui doit aider à réguler l'humidité à l'intérieur du composteur. 

Je mets toujours les mêmes déchets qu'au départ, mis à part les épluchures de pommes de terre. Mais j'ai plus tendance à faire un gros apport une ou deux fois par semaine maximum, tandis qu'au départ j'en mettais un peu tous les jours. Je pense que c'est l'effet de nouveauté qui est passé... Je continue néanmoins de jeter un coup d’œil tous les jours pour voir s'il n'y a rien d'anormal. A dire vrai, je soulève le couvercle pour sentir s'il n'y a pas d'odeur bizarre. La plupart du temps, c'est une odeur de sous bois mêlée de café (avec tout le marc de café qu'on y met) qui se dégage. 

J'en profite pour souligner le fait que notre lombricomposteur est toujours placé au même endroit, dans le cellier à coté de la cuisine, avec la machine à laver et nos provisions, sans aucune nuisance. Il n'y a pas d'odeur, ni de mouches qui volent aux alentours. C'est peut être l'avantage d'avoir commencé à l'automne, nous n'avons pas encore expérimenté les températures de l'été.

Visiblement les vers ont atteint un rythme de croisière dans le composteur Je peux voir qu'il y a pas mal de jeunes vers, plus petits que les autres, ce qui semble plutôt bon signe. Il y a aussi beaucoup d'autres petites bestioles. Pas de mouches, mais de minuscules vers blanc, en grande quantité. Si je ne me trompe pas ce sont des collemboles. Il y a également des acariens, enfin bref tout cela est signe de bonne santé. Les collemboles se retrouvent beaucoup dans le lombrithé, flottant à la surface. Ils finissent donc dans mes plantes, avec j'espère de quoi manger pour eux.

Enfin dernier point à mentionner, le tapis d'humidification montre des signes de fatigue. Les vers de terre en sont visiblement friands, beaucoup d'entre eux s'y sont installé et n'en bougent plus. Il y a des trous de-ci de-là, je pense qu'il va bientôt falloir que je le change.

mardi 4 novembre 2014

Première récolte de lombrithé et ajout d'un 3ème bac

Je désespérais d'obtenir enfin du lombrithé pour en faire profiter mes plantes, et ça a fini par arriver de façon inattendue...

Mon 2ème bac était à peu près plein, et il était donc temps selon moi d'en ajouter un nouveau. Afin de procéder plus facilement, je soulève le lombricomposteur afin de l'emmener dans la cuisine. Seulement en le soulevant, je l'ai un peu incliné, amenant le robinet que je pensais fermé, à laisser couler sur mes chaussettes plein de liquide... du lombrithé ! Je me suis empressé de reposer le composteur, et de récolter le lombrithé dans une bouteille que je gardais de coté  et qui était jusqu'à présent restée désespérément vide... Voici donc cette première récolte :





J'ai au passage découvert que la logique des robinets chez les vers de terre n'était pas la même que celle chez les humains... Le robinet du lombricomposteur est ouvert lorsque la manivelle est à la perpendiculaire, et fermé lorsqu'elle est parallèle... J'ai du coup laissé le robinet en position ouverte, avec la bouteille au dessous pour récolter ce qui pourrait à nouveau couler.

J'ai également installé mon 3ème bac, et j'en profite pour montrer la différence entre le bac du fond, qui reste en maturation depuis près de 3 semaines :


et le bac du dessus avec les déchets les plus récents :


On se rend bien compte de l'avancée de la décomposition dans le bac du fond. Je reconnais encore des épluchures de pommes de terre, et des morceaux de boite d’œufs teintée en vert. Je pensais que ces morceaux de cartons seraient plus facilement dégradés, je me demande si c'est du fait de leur couleur verte qu'ils sont épargnés, peut être le colorant n'est-il pas apprécié des vers ? Quand aux épluchures de pommes de terre, j'avais lu qu'elles étaient difficiles à dégrader, je le constate bien ici. Je vais éviter d'en ajouter à l'avenir.

mardi 7 octobre 2014

Mise en place d'un 2ème bac



Aujourd'hui, j'ai ajouté un 2ème bac au lombricomposteur. Le niveau de matière (et par matière, il faut comprendre ordures + caca de vers de terre...) du 1er bac a bien augmenté, et le tapis d'humidification se trouve désormais juste sous le couvercle... Il est donc temps de redonner un peu d'espace à nos petits amis. J'ai transféré le surplus de déchets et de vers de terre, de façon à laisser dans le 1er bac de la matière jusqu'au niveau de encoches sur lesquelles le 2ème bac doit reposer. J'ai essayé de laisser dans le 1er bac la quantité adéquate pour éviter que les vers de terres soient compressés par le bac du dessus si j'en laisse trop, ou bien qu'ils ne puissent pas circuler d'un bac à l'autre si je n'en laisse pas assez. D'ailleurs je me demande même si un petit espace les empêcheraient de circuler d'un bac à l'autre ?

Enfin ça y est, à partir d'aujourd'hui je remplis le 2ème bac, et je laisse le 1er maturer.

samedi 4 octobre 2014

Premier oeuf

J'ai repéré aujourd'hui un premier oeuf de vers de terre. Séquence émotion :


C'est la petite boule jaune au milieu de la photo, à coté de la grosse tache bleue de moisissure...Ca veut dire qu'il se passe plein de choses là dedans... Les petits coquins... J'ai mis pas mal de marc de café, j'avais lu que ça plaisait bien aux vers de terre. Ca les simule, et les grains de café faciliteraient leur digestion...

C'est d'ailleurs une des conséquences de l'arrivée du lombricomposteur à la maison, nous buvons plus de café... Avant nous buvions surtout du café instantané à la maison. Mais depuis j'ai ressorti la cafetière à piston, et nous nous sommes mis au café moulu. Pas encore tous les jours, mais au moins 2-3 fois par semaine. Nous avons même fini ce paquet de café ramené de la Grivelière en Guadeloupe et périmé depuis quelques mois... Il était quand même encore très bon. Nous buvons aussi du thé en feuille ou en sachet, et des infusions, ce qui fait autant de bonnes choses qui finissent dans le bac avec les vers de terre.

Dernière chose pour aujourd'hui, l'humidité commence à se ressentir dans le composteur, et à se condenser sous le couvercle :


L'eau ne ruisselle pas encore. J'espère qu'avec ça je pourrais bientôt récolter du lombrithé pour mes plantes !



vendredi 19 septembre 2014

Les vers et la pomme

Ca y est les vers sont enfin arrivés! Ou plutôt il a fallu que j'aille les chercher au relais colis... C'est triste à dire, mais c'est la solution que je préfère, plutôt que de retrouver un avis de passage dans la boite aux lettres, après avoir attendu toute la journée un livreur qui n'a pas daigné monter et sonner à la porte... Des fois je me me tâte à mettre un post-it sur ma boite aux lettres, genre :

"Monte espèce de feignasse je reste toute la journée à la maison rien que pour toi ! T'es arrivé jusqu'à la boite aux lettres, t'as déjà fait la moitié du chemin donc fais la 2ème moitié et tout le monde sera content !"

Un gentil livreur pourrait-il mal le prendre ?

En tout cas, ils sont là. Je prends ça pour un signe de succès futur, je les ai récupérés le jour de la sortie de l'iPhone 6, que j'avais également entrepris d'aller chercher moi même :



 Ils ont fait bon voyage, dans un joli petit carton en incognito :



Je me suis demandé la tête que feraient le livreur et le commerçant qui a reçu le carton s'ils savaient le contenu du carton ? A l'intérieur, on trouve un sachet perforé de trous, avec une base de terre et les vers qui frétillent là dedans à l'idée de retrouver leur liberté :



J'ai préparé le lombricomposteur avec la litière en fibre de coco, et installé les petits nouveaux dans leur nouvelle maison, ils avaient l'air ravi :





Après toutes ces émotions, je leur ai laissé un peu de temps pour se remettre du voyage avant de commencer à leur confier nos déchets pour un premier repas.




vendredi 5 septembre 2014

Le grand jour

Nous revoici début septembre, le jour convenu pour le retrait du lombricomposteur. Je peux passer dans l'après midi, jusqu'à 18h, mais avant 17h si possible pour éviter qu'il n'y ait trop de monde. Je pars donc un peu plus tôt du bureau, saute dans un bus, saute sur un siège au fond du bus, puis saute sur le trottoir à l'arrêt le plus proche. Encore quelques minutes de marche et j'arrive au local de la mairie.

L'accueil est sympathique, 2 employés me saluent et tour à tour me présentent le fonctionnement de l'appareil, les déchets qui sont compostables, les astuces contre les odeurs ou les moucherons ou encore la manière de récupérer le compost au bout de quelques mois. Nous réglons ensuite les formalités administratives. J'ai droit au passage à un rappel sur le tri des déchets, puis à des encouragements à parler de l'initiative à mes voisins et dans le quartier. Cette opération, fort louable au demeurant, vise évidemment à réduire les déchets ramassés, et une prochaine étape serait la mise en place de composteurs collectifs dans les copropriétés où c'est possible. Encore un peu et je serais rentré à la maison avec un seau et de la sciure de bois pour mettre en place des toilettes sèches.

Ravi d'avoir récupéré l'appareil, je rentre en vitesse à la maison afin déballer tout ça :

Il va falloir que je nettoie ce dépôt rose, mais je ne sais pas trop c que c'est...


J'ai donc le lombricomposteur, avec ces différents bacs à empiler, et une jolie petite poubelle verte où je peux stocker mes déchets avant de les mettre dans le composteur. Une fois l'engin monté, voilà ce que ça donne :



La classe ! On devrait presque le mettre au milieu du salon tellement il en jette. Mais ça prend peu de place, et il trouvera facilement sa place dans le placard à coté de la cuisine. Les vers ne sont pas difficiles, ils vivent dans le noir et se portent très bien entre 10 et 30°C, donc ça leur conviendra bien. Mais ce que vous attendez tous de savoir, c'est ce que le bac renferme à l'intérieur... Trêve de suspens, voici le cœur du réacteur !


Qui ne contient malheureusement pas de vers pour le moment... Il n'y a que la terre qui sert de litière au départ, un tapis d'humidification, et un bon à renvoyer par courrier, fax ou email selon votre génération pour recevoir ensuite les vers par la poste... Il faudra patienter quelques jours de plus avant de démarrer vraiment !

Comment tout a commencé

Voici donc le début de mon histoire. Par un beau matin du mois d’Août, je reçois ce message de ma dulcinée : “tiens, j’ai fait ta journée”

Coucou le reflet !

L’affiche, prise en photo devant la piscine, invite les gens à demander un composteur à la mairie. Nous en avions déjà discuté à plusieurs reprises, je lui avais fait remarquer que son père pourrait installer un composteur dans son jardin, ça serait super il aurait de l’engrais pour ses plantes et ça ferait moins de déchets dans les poubelles. Et puis nous aussi on devrait peut-être se lancer, après tout nous avons à peu prêt 3 ou 4 plantes en pot. Alors cette affiche allait faire ma journée.
Ni une, ni deux, je décroche mon téléphone (peut-on d’ailleurs décrocher un iPhone ?) et j’appelle pour me renseigner et savoir comment faire pour avoir mon composteur. Ou plutôt lombricomposteur. Subtile différence. Effectivement, vivant en appartement, il aurait été peu commode d’avoir sur notre balcon un bac en bois d’1m3 où jeter des branches d’arbres, des feuilles mortes et de l’herbe tondue. Non, ce qu’il nous faut, c’est la version urbaine du composteur, le composteur 2.0 : le lombricomposteur.
Comme son nom l’indique, le lombricomposteur fonctionne avec des vers. Beaucoup plus compact, il consiste en un système de bacs en plastique empilables, du plus bel effet à l’intérieur de notre cuisine suédoise en kit. Ces bacs vont servir de résidence à une petite colonie de vers de terre, qui se feront un malin plaisir à grignoter nos épluchures de légumes, marc de café, rouleaux de papier toilette, coquilles d’œufs, et autres sachets de thé. Le tout sans odeurs, sans nuisances sonores (les vers n’ont pas de dents, donc pas de scrounch, scrounch, scrounch, masticatoire, et il est hors de question que je leur installe une roue pour les entendre courir la nuit) et sans moucherons, en théorie…
En retour, ces délicieux petits animaux de compagnie nous fourniront de l’engrais sous forme liquide, à récupérer régulièrement dans le bac inférieur, et du compost, au bout de quelques mois. Que demande le peuple ?
Le rendez vous est pris !