L'accueil est sympathique, 2 employés me saluent et tour à tour me présentent le fonctionnement de l'appareil, les déchets qui sont compostables, les astuces contre les odeurs ou les moucherons ou encore la manière de récupérer le compost au bout de quelques mois. Nous réglons ensuite les formalités administratives. J'ai droit au passage à un rappel sur le tri des déchets, puis à des encouragements à parler de l'initiative à mes voisins et dans le quartier. Cette opération, fort louable au demeurant, vise évidemment à réduire les déchets ramassés, et une prochaine étape serait la mise en place de composteurs collectifs dans les copropriétés où c'est possible. Encore un peu et je serais rentré à la maison avec un seau et de la sciure de bois pour mettre en place des toilettes sèches.
Ravi d'avoir récupéré l'appareil, je rentre en vitesse à la maison afin déballer tout ça :
J'ai donc le lombricomposteur, avec ces différents bacs à empiler, et une jolie petite poubelle verte où je peux stocker mes déchets avant de les mettre dans le composteur. Une fois l'engin monté, voilà ce que ça donne :
La classe ! On devrait presque le mettre au milieu du salon tellement il en jette. Mais ça prend peu de place, et il trouvera facilement sa place dans le placard à coté de la cuisine. Les vers ne sont pas difficiles, ils vivent dans le noir et se portent très bien entre 10 et 30°C, donc ça leur conviendra bien. Mais ce que vous attendez tous de savoir, c'est ce que le bac renferme à l'intérieur... Trêve de suspens, voici le cœur du réacteur !
Qui ne contient malheureusement pas de vers pour le moment... Il n'y a que la terre qui sert de litière au départ, un tapis d'humidification, et un bon à renvoyer par courrier, fax ou email selon votre génération pour recevoir ensuite les vers par la poste... Il faudra patienter quelques jours de plus avant de démarrer vraiment !
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